Fernande

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Sinopsis

La baronne de Barthèle, quadragénaire encore belle, reçoit ce matin-là son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Elle lui apprend qu’elle compte le garder pour toute la journée et la nuit car son fils Maurice se meurt de fièvre cérébrale. Maurice est marié à la nièce du comte. Cet ordre de la baronne indispose le comte qui prétexte avoir des affaires politiques à régler en soirée, mais on devine vite que c’est plutôt une galanterie qui l’attend.

A la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château une certaine madame Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. Deux amis de Maurice ont été chargés de l’amener. A son arrivée, la dame crée une commotion car elle apprend à ce moment seulement le but de sa visite. Quand on lui raconte que c’est pour sauver Maurice, elle se crispe. Le comte est estomaqué car il constate que madame Ducoudray n’est nulle autre que Fernande, la courtisane qu’il s’est attachée pour maîtresse et avec qui il a rendez-vous à l’opéra le soir même.

Sur l’entrefaite, arrive Madame de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît Fernande comme une ancienne consoeur d’orphelinat et dont elle veut tout apprendre de son riche mariage qui lui a apporté le nom de Ducoudray et la fortune.

Elle révèle, malgré l’opposition de la principale intéressée, que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprendra à son tour que Maurice est en fait le fils du baron. Fernande se sent doublement victime. En plus d’avoir aimé passionnément Maurice jusqu’à ce qu’elle sache qu’il était marié, elle découvre qu’elle entretient désormais une relation qu’elle juge incestueuse.

Entre temps Maurice revient à la vie car il souhaite renouer avec Fernande malgré la présence de sa femme. On découvre le secret de Fernande, sa naissance noble, la perte de ses parents en jeune âge, le viol qu’elle a subi par son tuteur qui lui a fait renoncer à porter son nom. Vite, elle apparaît la personne la plus droite dans ce milieu aristocratique dont elle devient l’ange rédempteur.