Salle 101

[…] L’oeil rivé sur le cours de la banane, la Salle 101 te distraie avec tact en te parlant de plusieurs oeuvres d’importance : Ciseaux, chouette roman de Stéphane Michaka, Philémon, chef d’oeuvre intemporel et poétique de Fred… et Gravity, mayonnaise cosmique sur pellicule 35mm. Alors, hein, alors ? « Moi, la droite, c’est mon choix », […]

[…] bien contente d’apprendre que les différents organes d’espionnage font correctement leur travail, la Salle 101 balance tout sur Albert Dupontel et Neuf mois ferme, charge Iain Banks et Espedair Street, sans oublier d’accuser Utopiales 13, anthologie de nouvelles avec des mots dedans. Pourquoi t’en priver ? « Oui, mais la SF, ça plaît aux masses », […]

[…] décidée elle aussi à réformer le Droit du Sol à elle toute seule, et notamment à coups de pompes, la Salle 101 te propose diverses petites choses d’importance qui te feront rire et pleurer : Chansons de la Terre Mourante, anthologie chapeautée par George R. R. Martin, Marv et Jonny, bande-dessinée sale et hirsute d’Olivier Texier, […]

[…] Bien contente d’aller au Kosovo cueillir des champignons dans un environnement pittoresque, la Salle 101 hésite à retourner dans les branches, mais préfère t’entretenir de choses fondamentales pour une existence saine et virile : Belém, d’Edyr Augusto, La fin de l’homme rouge, de Svetlana Alexievitch, Les insulaires, de Christopher Priest. Alors s’il te plaît, hein. […]

[…] enfin rassurée quant à la capacité de la France à toujours gagner à la fin, la Salle 101 redresse elle-aussi l’économie nationale en parlant de Pur, nouveau roman d’Antoine Chainas, de Faillir être flingué, nouveau roman de Céline Minard, et de Dead Air, roman méconnu de Iain Banks. Régale-toi. « la lumière ? La lumière ? […]

[…] refusant désormais de se classer à l’extrême-rien, la Salle 101 fait un pas de côté, parle d’un club mancunien mythique (l’Hacienda, non ce n’est pas du foot), de drogue, de suicide, de Joy Division, et termine son tour du monde du bonheur avec La nuit, roman de Frédéric Jaccaud. De quoi se nourrir le […]

[…] Satisfaite de voir le gouvernement prendre enfin conscience du problème rom, la Salle 101 expulse à tout va en parlant de Mordred, roman de Justine Niogret, et 7 secondes pour devenir un aigle, recueil de Thomas Day. Du coup, tout va bien. « La SF, c’est un peu comme une grande fête », assure Jean-Marc A.

[…] Désormais armée et prête à abattre quiconque menacerait son intégrité physique ou intellectuelle, la Salle 101 te parle du dernier film de Jodorowski, La dansa de la realidad, sans négliger – surprise – de t’apprendre certaines choses notables concernant Jimmy P., film d’Arnaud Depleschin. Et comme la Salle 101 n’est pas franchement connue pour […]

[…] Déçue par l’absence de guerre imminente, la Salle 101 se concentre sur l’essentiel pour redéfinir ses objectifs : L’île invisible, roman de Francisco Suniaga, Confiteor, roman de Jaume Cabré et Top of the Lake, série télévisée de Jane Campion. De quoi apprendre à relativiser. « Mais si, je te jure, là, il y a un […]

[…] Écoeurée par les cohortes bêlantes qui hurlent / chantent / impriment c’est la rentrée partout où leur mauvais goût s’affiche, la Salle 101 prend de la hauteur, s’élève, s’envole, attaque directement cette nouvelle saison en évoquant plusieurs choses d’importance. Le romancier Kent Anderson (Sympathy for the devil et Pas de saison pour l’enfer), le […]

[…] Pour sa dernière émission de la saison, la Salle 101 te gâte en t’offrant plusieurs lectures délicieuses, dont une série télé (chroniquée par Hippolyte et Mao, nouvelle recrue), que tu ne regretteras évidemment pas : Les fabuleuses chroniques d’une souris taciturne, de Martin Romero. Treme, série télé fomentée par David Simon. Aventures d’un romancier Atonal, […]

[…] Requinquée à mort par le grand retour de son ami Nicolas S., la Salle 101 fête Noël en parlant du prochain roman de Jean-Philippe Jaworski (Même pas mort), mais également de Patrick Bard (Le chien de dieu) et de Carole Martinez (Du domaine des murmures). Ensemble, tout devient possible. « Des fois, je voudrais mourir », […]

[…] Consternée par l’irruption de l’anti-France au sein du débat public, la Salle 101 apporte sa pierre personnelle au redressement national en parlant de Robert-Charles Wilson (À travers temps) et de l’épatant Effroyabl Ange1, du regretté Iain M. Banks. La Salle 101, c’est un peu la madeleine de Michel Sardou. « Comment je vais tous leur péter […]

[…] contaminée par la joie et l’innocence des skinheads dont la hauteur de point de vue n’a d’égale que l’élégance de leurs chaussures, la Salle 101 parle, si si, de Laurent Gaudé, mais aussi d’Ursula K. LeGuin, ce qui, tout de même, tu l’avoueras, te calme. N’est-il pas ? « J’ai comme une raideur, dans le […]

[…] enivrée par le dulce de leche et la décadence, la Salle 101 parle de trois romans de Romain Verger et de l’excellent recueil de nouvelles de Leandro Avalos Blacha, Côté Court. Ouvre les yeux, public, tu ne le regretteras pas. « Moi, j’écoute toujours la Salle 101 nue », nous promet Mlle C.

[…] Contente, joyeuse, la Salle 101 étrangle un auditeur bruyant dans les conditions du direct et en profite pour parler de plusieurs choses d’importance, dont Le Dit de Sargas, de Régis Antoine Jaulin, mais aussi de Atomic aztex, de Sesshu Foster, sans oublier Ta mort sera la mienne, de Fabrice Colin. Tuer, c’est mal. « Oui, c’est […]

[…] Ivre de joie, folle de bonheur, prête à convoler en justes noces chez ses voisins helvetes, la Salle 101 s’envole vers de nouveaux horizons littéraires en parlant de Washington Noir, recueil de nouvelles présentées et sélectionnées par George Pelecanos, mais aussi de L’homme qui savait la langue des serpents, jolie chose de Andrus Kivirähk. […]

[…] Très orientée self-defense, la Salle 101 parle de L’anamnèse de Lady Star de L.L Kloetzer, avant d’enchaîner avec Hellraiser de Clive Barker. Sois content. « Attends, attends, je voulais te dire un truc… » s’interroge Jean-Maurice D.

[…] Grâce à la bienveillance de Silvio Berlusconi, des usines de Ravenne, des bouchers et des fumeurs de crack de la Via San Vitale de Bologne, la Salle 101 est heureuse de t’offrir non pas une, non pas deux, non pas trois, mais, oui, public, oui, tu ne rêves pas, quatre, oui, quatre, tu as […]

[…] Pétrifiée par le malaise de Christine Boutin, la Salle 101 menace la France de l’ire de Dieu en parlant de plusieurs livres fort intéressants dans leur rapport au réel, tu vois. Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ?, de Karim Berrouka. Déserts américains, de Percival Everett. Les fleurs du karma, de Tommaso Pincio. […]